Ils n'ont peut-être pas envie de confier du matériel de dernière génération à un pays aussi volatile que l'Egypte. On peut le comprendre. Rien ne dit que ce pays ne sera pas en guerre civile dans cinq ans. Ou devenu hostile.
L'Egypte est aussi un client fidèle depuis les années 1970. Enfin, les américains livrent leurs appareils avec tout un tas de conditions et de moyens de contrôle. Avec l'état de désespoir actuel français, un client peut avoir l'avion, la technologie, les transferts et les fesses de Julie Gayet.
La politique étrangère française étant devenue si erratique et désespérée, tout ça est parfaitement cohérent. L'objectif et le pari, c'est de convaincre les autres clients et de lancer -enfin- une dynamique commerciale positive. En croisant les doigts pour que les gains compensent le coût de l'affaire égyptienne.